Beethoven et Shakespeare : deux coups de foudre qui s’abattent sur Berlioz durant ses années de formation à Paris à la fin des années 1820 et l’accompagnent toute sa vie. En sous-titre de la Symphonie Pastorale, Beethoven précise « Souvenir de la vie à la campagne, plutôt expression du sentiment que peinture » et laisse à l’auditeur le soin d’imaginer la scène. Berlioz admirait tout particulièrement cette symphonie – la Scène aux champs de la Fantastique en est un témoignage direct. Les évocations de paysages riants de campagne et les chants de pâtres lui ont peut-être rappelé des souvenirs de La Côte-Saint-André et de la plaine de la Bièvre…

Mendelssohn, ami de jeunesse cher à Berlioz, compose à 17 ans seulement l’ouverture de ce qui deviendra l’une de ses œuvres les plus célèbres puis écrit le reste de la musique de scène du Songe d’une nuit d’été une vingtaine d’années plus tard. L’intrigue sera racontée par le comédien Lambert Wilson, applaudi l’an dernier sur la scène du Festival pour son interprétation de Lélio.

Le Cercle de l’Harmonie
Chœur de Chambre Les Éléments
Jérémie Rhorer, direction
Magali Simard-Galdès, soprano
Valentina Stadler, mezzo-soprano
Lambert Wilson, récitant

Programme :

Ludwig van Beethoven,
Symphonie n° 6 « Pastorale »

Felix Mendelssohn,
Le Songe d’une nuit d’été